Heureusement que le trajet n’a duré que 6h…

Tout d’abord parce que nous étions un peu tassés dans ce mini-van, où les places sont prévues pour les passagers mais pas vraiment pour les bagages.

Ensuite parce que Saint Christophe, protecteur des voyageurs, en l’absence de Saint –Ure, avait du boulot, sachant que le chauffeur coupait systématiquement la route et doublait tous les véhicules dans les tournants, sans visibilité…

Enfin, parce qu’à force, on aurait fini par aimer la variété laotienne…De « allez-y sans moi, je vous rejoins à pied » on est passé à « mon passeport contre des boules quies » puis on en est arrivés presque à fredonner une mélodie ! Deux heures de plus et vous aviez tous en cadeau à notre retour une compil des meilleurs tubes laotiens (et pour vous dire, la variété laotienne n’a rien à envier à la cumbia, question synthé…).

Avec les autres passagers (Laotiens), nous avons mis en commun notre dispositif spécial routes de montagnes, cachets, alcool de menthe, pastilles, sac, serviettes…mais le trajet a tout de même été un des pires que nous ayons eus jusque là…

Et pour couronner le tout, le chauffeur nous a demandé 10 000 kips de plus par personne à l’arrivée, pour nous avoir déposé devant la guesthouse d’un copain à lui, plutôt qu’à la bus station. Si on avait su, on aurait tous vomi dans sa voiture.. ;-) !

Mais entre deux nausées, force était de constater que le paysage était splendide…