Première escale : l’île de Kongo pour un peu de snorkelling.

Bonne surprise : le bateau qui nous conduit à la plage a un fond vitré et une multitude de poissons nous attend.

Mauvaise surprise : il se met à pleuvoir.

Bonne surprise : la pluie est de courte durée et un magnifique arc-en-ciel scintille à l’hoizon.

Mauvaise surprise : nous avons oublié les brassards d’Eugénie, il va falloir la porter dans l’eau.

Bonne surprise : Eugénie veut rester sur le sable, à nous les poissons en toute liberté. Les fonds sont beaux et les poissons nombreux.

Mauvaise surprise : en plus des poissons, l’eau est pleine de petites méduses.Ca pique. On rentre.

Bonne surprise : la promenade autour de l’île est très agréable et des pécheurs nous partagent leurs patates douces.

Mauvaise surprise : si Eugénie ne voulait pas se baigner, c'est parce qu'elle a de la fièvre

Bonne nouvelle : Elle a attrapé une angine, qui est presque guérie au moment où je poste...

Cette île est exploitée par la compagnie Perama, qui y a lancé des projets de reboisement et de développement du corail (les touristes forment une main d’oeuvre enthousiaste). Voilà qui explique cette densité incroyable de poissons, digne de l’aquarium d’un acheteur (de poissons) compulsif.

La réintroduction du corail consiste à lester des coraux sur blocs de béton (ici) ou sur des cages (ici et à Gili Air) ou avec des bouteilles de bière. C’est très moche au début, mais le résultat est probant : le corail se développe et attire de nombreux poissons et donc, des touristes.

En fait, on dirait une publicité pour HLM : une foule joyeuse et bigarrée qui évolue dans des espaces verts, ce qui ferait presque oublier les blocs de bétons et la violence qui sous-tend les relations entre les différentes bandes. Et des touristes qui se pâment devant une cité artificielle, en louant le génie des concepteurs, mais qui repartent tout de même très vite (désolée, c'était la minute philosophique).

En tout cas, les filles sont ravies et telles de nouveaux conquistadores, s’approprient l’île (déjà habitée ? pas grave), en marquant notre nom en coquillages, avec un avertissement en –dessous : DO NOT TOUCH. Elles sont vraiment bilingues quand elles veulent…

Soirée dansante pour la suite, mais Eugénie et moi sommes reparties avec notre bateau particulier, car Eugénie n’est pas en forme. Le lendemain, après une nuit fiévreuse, le miracle des défenses immunitaires s’est encore produit, et Eugénie est d’attaque pour une nouvelle journée (dès 5h du matin. Je suis un peu moins en forme qu’elle..-. ).